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CÔTE D’IVOIRE : ENGAGEMENT DU GOUVERNEMENT A L’ATTEINTE DE L’AUTOSUFFISANCE EN PROTEINES ANIMALES ET HALIEUTIQUES

Le pays s’est effectivement doté d’une Politique Nationale de Développement de l’Elevage de la Pêche et de l’Aquaculture (PONADEPA 2022-2026).

La PONADEPA s’inscrit dans la vision prospective du Président Alassane Ouattara qui veut asseoir l’émergence du pays sur la transformation structurelle de l’économie en s’appuyant sur les objectifs du PND 2021-2025, volet agricole et du Programme National d’Investissement Agricole (PNIA).

Cette politique nécessitant la mobilisation de 1000 milliards de FCFA se décline en cinq stratégies nationales de développement du secteur :

  • Promotion et de coordination des initiatives dans les secteurs des ressources animales et halieutiques ;
  • Développement des productions animales ;
  • Gestion durable de la pêche ;
  • Développement de l’aquaculture ;
  • Amélioration de la santé publique vétérinaire.

Selon le ministère des Ressources animales et halieutiques, la mise en œuvre de la PONADEPA permettra la création de plus de 700 000 emplois directs et de 1,5 million d’emplois indirects.

Les indicateurs de performance ont été clairement définis. L’objectif est de parvenir à une couverture de 70% des besoins en produits animaux et de 65% des besoins des ressources halieutiques à l’horizon 2026 par les productions nationales.

Le lancement en août 2022 du Programme Stratégique de Transformation de l’Aquaculture en Côte d’Ivoire (PSTACI) en lien avec la PONADEPA suscite donc de grands espoirs. Sa mise en œuvre va favoriser la production d’environ 500 mille tonnes de poissons à l’horizon 2030. Avec une chaîne de valeur estimée à près de 825 milliards de FCFA.

Le gouvernement, dans la mise en œuvre du Programme social du gouvernement (PSGouv2), est déterminé à exploiter le potentiel halieutique des régions frontalières, afin d’y développer les activités liées à l’élevage ( la construction/réhabilitation de barrages pastoraux, l’aménagement de parcours de transhumance, l’aménagement de zones pastorales (bloc fourrager, couloir sanitaire, micro-barrage, l’empoissonnement de retenues d’eau ; la construction de 100 fermes d’élevage (bovins, ovins, caprins, volailles et élevage en développement) ; l’aménagement de 20 parcs de repos).

Il faudrait rappeler que la production halieutique nationale est de l’ordre de 5 000 tonnes et couvre seulement 14% des besoins. Le pays a recours aux importations massives de poissons surgelés en provenance d’Asie, avec un coût évalué à plus de 300 milliards de FCFA par an.

Aussi, nous notons que les ressources animales et halieutiques constituent avec les cultures vivrières les deux mamelles de la sécurité alimentaire dans un pays.

Source : Gouvernement

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