1 – Contexte de la mission
Une délégation du Réseau des parlementaires de la Banque Mondiale (BM) et du Fonds Monétaire International (FMI) a effectué, le mercredi 26 juin 2024, une visite guidée des installations du Centre d’Innovation et de Technologies de l’Anacarde (CITA) à Yamoussoukro.
La délégation du Réseau des Parlementaires a été conduite par Mme Marlene Forte, également Ministre des Affaires Juridiques et Constitutionnelles de la Jamaïque.
La mission d’imprégnation du CITA (usine-école) et de l’incubateur pour le développement des produits dérivés de l’anacarde (Cajou Foodtech) des Parlementaires a été conduite par Dr Adama Coulibaly, Directeur Général du Conseil Coton Anacarde.
Cette visite du CITA a été réalisée dans le cadre du Projet de Promotion de Compétitivité de la chaîne de valeurs de l’Anacarde (PPCA) financé par le Gouvernement de Côte d’Ivoire avec l’appui du Groupe de la Banque Mondiale.
2 – Réactions des parties prenantes
- Mme Marlene Forte, Cheffe de la délégation du Réseau des parlementaires
Au terme de la visite, la Cheffe de délégation a exprimé son entière satisfaction au regard des équipements de qualité installés et au fonctionnement harmonieux du CITA et de l’Incubateur Cajou Foodtech.
L’objectif du Réseau été guidé à travers ses propos « Nous sommes un réseau des parlementaires du groupe de la Banque Mondiale et du FMI. Nous sommes ici pour toucher du doigt le projet qui a été financé par la Banque Mondiale à travers l’Association Internationale de Développement (IDA) »
Relativement à l’unité industrielle CITA
Les points suivants ont été relevé par la Cheffe de la délégation, à savoir :
- L’appropriation du processus de traitement de la noix de cajou jusqu’à l’obtention de l’amande ;
- la meilleure rémunération des travailleurs avec un niveau d’employabilité élevé des femmes ;
- la satisfaction de l’existence d’une propriété permanente qualifiant l’usine aux normes sanitaires très élevées ;
- la qualité sanitaire supérieure des amandes produites par l’usine permet d’apporter une réponse positive à la préoccupation souvent décriée sur la qualité par les consommateurs.
Concernant l’incubateur Cajou Foodtech
L’incubateur est fonctionnel avec un environnement sanitaire propre.
Pour partager cette joie immense, la Cheffe de la délégation a invité les investisseurs et les consommateurs du secteur cajou à découvrir les potentialités du CITA à travers les propos suivants : « J’adore la noix de cajou et je dis à tous ceux qui sont amoureux de ce produit de venir découvrir cette usine ».
- Dr Adama Coulibaly, Directeur Général du Conseil Coton-Anacarde
Le Directeur Général du Conseil Coton-Anacarde s’est félicité de la très bonne impression que le CITA et l’Incubateur Cajou Foodtech ont laissé à la délégation du Réseau des parlementaires du Groupe de la Banque mondiale et du Fonds Monétaire International.
Concernant l’unité industrielle CITA
Nous pouvons retenir ce qui suit :
- La satisfaction de la délégation au processus de fabrication mis en place surtout les mécanismes sanitaires utilisés de l’entrée des noix brutes de cajou jusqu’au conditionnement des cartons d’amandes blanches de cajou ;
- Le renouvellement de son engagement à tout mettre en œuvre pour imposer le cajou ivoirien partout dans le monde en ces termes : « C’est pourquoi nous mettons l’accent sur cet aspect au nom de la sécurité alimentaire, de sorte que nos amandes aillent sur tous les marchés et connaissent un processus de vulgarisation important. Cela, grâce non seulement aux qualités dégustatives, mais aussi aux qualités sanitaires » ;
- Les précisions ont été apportées sur la capacité de production des 6000 tonnes et les objectifs assignés au CITA ;
- La visite du centre de formation intégré a permis d’expliquer la fonction d’usine-école visant à renforcer les capacités des ressources humaines afin de contribuer efficacement à l’industrialisation de la filière cajou ;
- Les missions assignées au CITA par l’Etat de Côte d’Ivoire ont été présentées.
Relativement à l’incubateur Cajou Foodtech
L’incubateur Cajou Foodtech a été mis en place pour accompagner les porteurs de projets engagés dans la deuxième transformation. Cela été suscité par le nombre croissant enregistré dans ce secteur d’activité. Ce centre emploie 390 personnes dont 70 % de femmes.
Le Centre a pour vocation de former tous les artisans et les artisanes qui s’adonnent à la deuxième transformation. Sa deuxième mission est de mettre en place des normes de production que les artisans et artisanes doivent respecter.
Pour terminer, Dr Adama Coulibaly, Directeur Général du Conseil Coton-Anacarde a rappelé l’importance de l’employabilité des femmes dans l’industrialisation du cajou.
Sources : Conseil Coton-Anacarde – LePaysan.ci
Auteur : NYP, l’Agricole
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