La Coopération Internationale Allemande fait découvrir les potentialités de l’anacarde
Le programme de développement des espaces économiques et naturels Taï et Comoé en Côte d’Ivoire (PROFIAB II) de la Coopération internationale allemande (GIZ) a présenté jeudi, à Abidjan les produits dérivés de la pomme de l’anacarde.
Ces produits issus de la transformation de la pomme ont été fabriqués par des femmes sélectionnées et formées par le PROFIAB II de la GIZ.
Ce sont entre autres, du jus naturel, de la liqueur, des bonbons, du fromage, de l’alloco, de la viande, etc
La présentation a été faite par la chargée de mission transmission de savoirs et compétence de PROFIAB, Mme Veerle Van Waesberghe.
Comme au Brésil, elle a souligné que dans les années à venir en Côte d’Ivoire, en plus de l’amande de l’anacarde, la pomme sera un produit très prisé pour sa commercialisation.
Selon elle, le jus de la pomme, par exemple, qui est de couleur jaune clair et trouble, obtenu par pression ou broyage de la pomme dans un mixeur puis filtré au travers d’un tamis pour en retenir la chair filandreuse, est très bon pour la consommation.
Un expert de la transformation de la pomme de cajou venu du Brésil, Rodrigo Diogenes Pinheiro, pour apporter son appui au projet a informé qu’au Brésil, dans l’État du Piauí, un autre type de jus de fruit intégral de couleur ambrée, sans addition de sucre et clarifié par filtration, est commercialisé sous le nom de cajuína.
La pulpe de la pomme est commercialisée au Brésil sous forme surgelée en sachets de 100 grammes en moyenne destinée à la préparation de pâtisseries ou, après addition d’eau et passage dans un mixeur, de jus de fruits.
Dans le cadre d’une convention avec le Conseil du Coton et de l’Anacarde en 2017, le PROFIAB poursuit plusieurs objectifs en vue de favoriser le développement d’une filière anacarde durable.
L’anacardier a été introduit dans le Nord de la Côte d’Ivoire à la fin des années 1950 pour la reforestation et la protection des sols. Progressivement, d’un aspect purement écologique cet arbre a pris de l’importance pour ces noix commercialisables. A partir de 1990, la mise en culture de l’anacarde s’est développée avec l’embellie des cours mondiaux de la noix brute de cajou.
En 2015, la Côte d’Ivoire est devenue le premier producteur de noix de Cajou, devant l’inde et avec plus de 500.000 tonnes produites