Date : 18 janvier 2019
Google s’apprête à ouvrir le premier centre africain de recherche en intelligence artificielle à Accra, au Ghana. Première capitale africaine à accueillir ce type d’établissement et onzième au niveau mondial, la gestion de ce centre a été confiée à un sénégalais, Mouhamadou Moustapha Cissé.
L’ambition de ce centre et du programme Digital Skills for Africa de la firme américaine, qui a formé 10 millions d’Africains, est de leur permettre de maîtriser toutes les applications possibles de l’intelligence artificielle afin de l’appliquer à des secteurs clés tels que l’agriculture, la santé ou l’éducation. […]
[…] Ce nouveau type de partenariat est de plus en plus courant sur le continent. Des entreprises internationales qui s’implantent, forment et recherchent des cadres africains diplômés, déjà bien insérés sur le marché du travail.
Ces derniers cherchent à monter en compétences sans pour autant renoncer à leurs emplois. L’Afrique fait donc face à un défi majeur qui déterminera la trajectoire du continent africain dans les 20 à 30 prochaines années : former ses cadres pour qu’ils soient compétitifs tout en veillant à ce que les fruits de leur travail participent au développement du continent.
A cet effet, il faudrait :
- Offrir aux cadres des formations aux standards internationaux pour une montée en compétences
L’objectif consiste à offrir aux cadres africains des formations aux standards internationaux pour une montée en compétences et des opportunités de carrières sur le continent, à l’instar d’événements de recrutement, comme l’Africa Business Day, qui réunira sur le campus HEC un panel d’entreprises à la recherche de jeunes talents pour le continent.
- Favoriser les mobilités interafricaines pour faire émerger des solutions panafricaines aux défis du continent
L’ouverture du Bureau HEC dans la capitale ivoirienne a pour objectif est d’attirer les talents de Yaoundé, Dakar, Cotonou, Lagos ou Libreville.
Ce Bureau deviendra un hub, permettant la rencontre et la collaboration entre décideurs africains, confrontés aux mêmes défis économiques, sociaux et politiques. HEC Paris souhaite ainsi contribuer à créer des synergies et construire des champions panafricains.
Source : World Economic Forum