En Côte d’Ivoire, le Conseil Hévéa-Palmier à huile a signé jeudi 1er août 2019 une convention sur la compétitivité des filières hévéa et palmier à huile avec le Bureau national d’étude technique et de développement (BNETD) pour la filière hévéa et avec le cabinet KPMG pour la filière palmier à huile afin d’élaborer un nouveau mécanisme de prix dans ces deux branches, souligne abidjan.net.
Face à la baisse en continue des cours de l’hévéa et du palmier à huile sur le marché international, le Conseil Hévea-Palmier à huile veut redonner du pouvoir d’investissement aux différents acteurs de ces filières. « Le gouvernement, en mettant en place le Conseil hévéa palmier à huile, veut contribuer à redonner une dynamique de croissance à ces deux filières », déclare le directeur général du Conseil Hévéa-Palmier à huile, Edmond Fougnigué Coulibaly.
Ce dernier lance un appel à l’ensemble des acteurs de ces filières afin qu’ils collaborent avec les cabinets qui se présenteront à eux afin de recueillir des données qui permettent une meilleure lecture de la situation générale des filières dont les résultats devront être livrés en octobre prochain.
On note que les producteurs sont confrontés au manque de structuration de la filière lors de l’écoulement de la production, et le non-respect des prix fixés par les autorités.
Rappelons que la Côte d’Ivoire est le premier producteur africain de caoutchouc naturel et le premier exportateur au plan mondial avec une production annuelle estimée à 600 000 tonnes en 2017.
Le pays est le deuxième producteur africain de palmier à huile, et le neuvième au plan mondial avec une production annuelle d’environ 2,5 millions de régimes. Le caoutchouc naturel est le deuxième produit agricole d’exportation tandis que le palmier à huile contribue à hauteur de 1,5% au PIB.