D’un coût total de 4,2 milliards FCFA (environ 7 milliards $) dont 3,7 milliards FCFA pour le Japon et 500 millions FCFA pour la Côte d’Ivoire, le la 2ème phase du Projet de promotion du riz local (PRORIL) est destinée à renforcer les compétences techniques des producteurs et usiniers.
Notons que la production nationale de riz paddy s’élève à 2 118 610 tonnes contre 1 355 911 tonnes pour le riz blanchi.
Prévue pour durer cinq ans, à compter d’avril 2020, cette deuxième phase vise la dynamisation de la production et la distribution du riz local ivoirien. Il s’agit notamment de renforcer la chaîne de valeur du riz par la méthode de l’aval vers l’amont, mieux structurer le mécanisme durable du système de crédit et du service de mécanisation, en partenariat avec le secteur privé et les institutions de microfinance, et d’améliorer la qualité du riz produit au plan national.
Selon les données du ministère ivoirien de la Promotion de la riziculture, le PRORIL 1 a connu des résultats satisfaisants matérialisés par le renforcement de la chaîne de valeur du riz local ; la mise en place du système de crédit pour améliorer l’accès aux intrants des producteurs et la hausse de la préférence des consommateurs pour le riz local à Abidjan à près de 31%, entre autres.
A cet effet, Le Ministre de la Promotion de la riziculture, Gaoussou Touré, et le représentant résident de l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA), Fujino Kojiro, ont procédé, lundi 23 décembre 2019, à la signature d’un procès-verbal pour la mise en œuvre de la 2e phase du Projet de promotion du riz local (PRORIL).
Source : agenceecofin