Les responsables de certaines coopératives ont demandé l’implication du Gouvernement dans la filière palmier à huile vu la désorganisation qui y règne.
Selon un directeur général d’une coopérative, l’un des maux de la filière demeure l’achat direct de la production mené sur le code des grands planteurs par des individus au détriment des coopératives. Cette pratique fait perdre automatiquement 1,5% de prélèvement sur le tonnage du producteur membre de la coopérative.
Cette situation est aggravée par la prolifération des ponts bascules installées de manière anarchique et qui font monter les enchères dans la recherche de la production. A cela on pourrait ajouter aussi l’installation non encadrée de petites unités de transformation.
En outre, en 2015 il a été supprimé le financement destiné aux organisations professionnelles agricoles (OPA) depuis 2015.
Tous ces éléments ci-dessus participent à la paupérisation des coopératives de la filière palmier à huile en Côte d’Ivoire.
Il est vrai que le Gouvernement a mis en place l’autorité de régulation des filières hévéa et palmier à huile. Cependant, les actions de l’organisation de régulation ne sont pas encore perceptibles sur le terrain.
A cet effet, les responsables des coopératives souhaitent un rétablissement de leurs missions originelles que sont l’encadrement, la collecte, la paye des planteurs et l’entretien des pistes.
Ils souhaitent également que davantage de financement soient accordé au secteur agricole en Côte d’Ivoire.
Source : AIP