Afrique : La contractualisation pouvait être un des moyens de renforcer les chaînes de valeur agricole
Avec le boom démographique du continent africain, les petits producteurs du continent seront de plus en plus sollicités pour la satisfaction des besoins alimentaires. Pour mener à bien cette mission, la contractualisation pourrait se révéler un outil important pour leur permettre de renforcer leurs capacités. C’est l’idée défendue par la Fondation pour l’agriculture et la ruralité dans le monde (FARM), un think tank français fondé en 2005.
Jean-Christophe Debar, son directeur s’est entretenu avec l’Agence Ecofin sur les enjeux, les défis ainsi que les opportunités de la contractualisation pour les entreprises et les producteurs africains.
Quels peuvent être les défis pour une entreprise qui veut s’engager dans la contractualisation sur le continent africain où les petits agriculteurs exploitent moins de 2 hectares ?
Pour une entreprise, il y a plusieurs défis à travailler avec les petits producteurs. Il y a tout un aspect logistique, tout un aspect communication, avec les petits producteurs qui demande beaucoup d’efforts puisque ceux-ci sont multipliés par le nombre de producteurs.
Et c’est là où les schémas de contractualisation présentent un aspect important. Ils donnent un rôle très important aux organisations de producteurs. Quand vous avez un grand nombre de petits producteurs qui veulent travailler sous contrats avec une entreprise, il est bien plus facile pour tout le monde de passer par une organisation de producteurs qui va regrouper l’offre et transmettre les signaux de l’entreprise en termes de qualité vers les producteurs membres, etc.
Du point de vue de l’entreprise, il faut aussi arriver à créer de la confiance avec les petits producteurs parce qu’une des raisons pour lesquelles les collaborations ne marchent pas, ou pas assez bien, c’est qu’il y a un manque de confiance.
Pour créer de la confiance et amener les producteurs à respecter le plus possible le contrat, un défi pour les entreprises est de proposer un certain nombre de services….
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Nous vous souhaitons une bonne lecture
Source : Ecofin