Des informations efficaces sur les marchés agricoles ont déjà montré des effets bénéfiques pour les agriculteurs et les commerçants.
Les informations actualisées sur les prix et d’autres facteurs de marchés permettent aux agriculteurs de négocier avec les commerçants et facilitent également la distribution spatiale des produits, des zones rurales jusqu’aux villes et entre différents marchés.
Dans les pays en développement, la plupart des gouvernements ont tenté de fournir aux agriculteurs des services d’information sur les marchés, mais ils ont dû faire face à des problèmes de durabilité.
De plus, même lorsqu’il fonctionne, le service fourni est souvent insuffisant pour permettre de prendre des décisions commerciales, en raison du temps qui s’écoule entre la collection des données et leur dissémination.
Les technologies de communication modernes ont permis d’améliorer la distribution de l’information, en particulier grâce aux SMS par téléphone portable et à la croissance rapide de stations de radio FM dans de nombreux pays en développement, qui permettent de mettre en place des services d’information plus localisés.
À plus long terme, Internet pourrait devenir un moyen efficace pour délivrer l’information aux agriculteurs. Cependant, des problèmes associés aux coûts et à la précision des données collectées doivent toujours être réglés.
Même lorsqu’ils ont accès aux informations sur le marché, les agriculteurs ont souvent besoin d’assistance pour interpréter ces données. Par exemple, les cours des prix du marché annoncés à la radio peuvent se référer à des prix de vente sur le marché de gros, et les agriculteurs peuvent rencontrer des difficultés pour les traduire en prix réalistes sur leur marché associatif local.
Des efforts variés ont été entrepris dans les pays en développement pour introduire des services commerciaux d’information sur les marchés, mais ils ont largement visé les commerçants, les producteurs commerciaux et les exportateurs.
Il n’est pas facile d’évaluer si des agriculteurs de petite taille et relativement pauvres peuvent générer un revenu suffisant pour un service commercial rentable, bien qu’en Inde, un nouveau service introduit par Thomson Reuters aurait été utilisé par plus de 100 000 agriculteurs dès sa première année de mise en place.
En Afrique de l’Ouest, Esoko tente de financer le coût de tels services auprès des agriculteurs en facturant l’accès à un ensemble d’outils plus modernes fondés sur la téléphonie mobile.
Source : wikipedia